Ma petite Maman

4 ans et encore une année passée.

Une fête des Mamans sans te la souhaiter.

Ni pouvoir dans me bras te serrer

Ni pouvoir te dire combien je t’aimais.

Des mots qui dans ma gorge se meurent

Des mots qui serrent mon cœur

Des mots qui ne provoquent que des larmes

Des mots qui totalement me désarment.

Bien souvent je me bats contre mes tourments

Je suis seule face à face avec le néant.

Le temps a aplani ma détresse

Mais n’a pas comblé le vide qu’il laisse.

Mon cœur saigne toujours autant

Mon cœur a mal toujours autant

Rien ni personne n’effacera cette douleur

Rien ni personne ne comblera ta chaleur.

Maman je t’aime tu me manques tant

Ta pensée est gravée dans mon cœur

Tu es en moi dans tous les instants.

A Maman mon Ange,  partie ailleurs.

Fait le 1^er juin 2012

La tête à l’envers.

J’ai la tête à l’envers

Tout va de travers

Je me réfugie dans mon antre

Où personne n’entre

J’ai mal, et le ventre noué

Rien ne veut sortir, ma gorge est trop serrée

La souffrance est là blottie au fond de moi, figée

Je ne peux la déloger et enfin me libérer.

La colère s’empare de moi, c’est la rupture.

Comment sortir de cette torture ?

Je bondis à la moindre occasion

Comment contrôler ma frustration ?

J’ai soif de tendresse

Pour sortir de ma détresse

J’ai faim de douceur

Pour adoucir mon cœur

Il essaie de se rapprocher de moi

Mais je refuse sa présence

Comment lui faire encore confiance

Le doute en encré en moi.

Est-il soucieux de mon bien être, de mes désirs

J’ai du mal à le croire à en pâlir

Son comportement ne le démontre pas

J’aurai tant besoin de ses bras.

J’ai l’impression que l’on ne vit pas sur la même planète

Totalement différent dans nos têtes

Je ne trouve pas le courage de réagir

Et reste bloquée dans mes délires.

Le 30/03/2011

Culpabilité

Un sentiment de culpabilité me ronge

Je ne vis que dans les songes

Mais la réalité rattrape ma pensée

Je me retrouve perdue et angoissée

Je suis partagée entre la raison et la passion

La raison de vivre sans sentiment

La passion de vivre intensément

Sans pouvoir trouver de solution

Je me plonge sans compter dans un univers

Qui n’appartient qu’à moi sans fièvre

Pour échapper à la désolation de ma vie

Et me construire des rêves inassouvis.

Les dernières années m’ont rendu très agressive

Pleine de colère et impulsive.

Je n’accepte plus la dissonance

Je n’accepte plus l’indifférence

Comment continuer ensemble notre chemin

Sans regarder dans la même direction

Sans partager les mêmes passions

Sans avoir les mêmes buts pour demain.

C’est une voie sans issue qui s’ouvre devant moi

Où je me retrouve seule à me battre désoeuvrée

Il ne comprend pas mon désarroi

Il reste sourd à mes tourments, désemparée.

Il ne supporte pas mes larmes

Cela me brise et me désarme

Cet égoisme me déchire le cœur

Et me laisse dans ma douleur.

Le 29/03/11

La vie autrement

Aujourd’hui vous m’avez encore prêté votre oreille

Pour écouter mon désarroi et mes doutes.

Pour m’apporter un certain réconfort, un nouvel éveil

Au-delà de mon cœur en déroute

Par des mots simples vous me faites découvrir l’espoir

L’espoir de vivre autrement, juste se faire plaisir

L’espoir de vivre pleinement, avec passion et désir

Voir enfin le soleil éclairé la vie et y croire.

Se créer des rêves pour affronter l’incompris

Se créer des couleurs pour défier la nuit

Ces nuits si ternie par les chagrins enfouis

Retrouver enfin un autre goût à la vie.

Est-il possible qu’un être au cœur troublant

Puisse exister sans faux-semblant ?

Je me laisse aller c’est si réconfortant

Et je me nourris de ces instants.

Un certain sentiment de confiance

C’est créer entre nous, sans le vouloir

Une même soif de la vie sans dissonance

Un nouveau regard vers l’espoir.

Le 28 mars 2011

Mon cœur en déroute

Le temps passe

Et rien ne s’efface

Ma peine est toujours là

Enfouie au fond de moi.

Mes larmes ont fait place à une grande mélancolie

Qui s’est imprégnée de moi telle une sensu !

Il m’arrive encore souvent de pleurer la nuit

Et je m’endors épuisée et tendue.

Je me suis jetée dans le travail comme une forcenée

Encore et encore comme une acharnée.

Pour ne pas laisser mon esprit vagabonder,

Pour ne pas laisser mon esprit errer.

C’est ma seule survie quitte à tomber de faiblesse

Pour ne pas sombrer dans la détresse.

C’est là que je trouve ma délivrance

Le seul moyen contre la déchéance.

Personne sur qui compter

Pas d’épaule sur qui pleurer

Aucune consolation je ne peux trouver

La porte est toujours fermée à clé.

Je me retrouve seule face à mon errance

Il ne veut pas comprendre  ma souffrance

Il s’endort sourd à mon appel au secours

Je reste là le cœur lourd.

Je ne supporte plus cet abandon

Face à cet égoïsme cette incompréhension

J’ai  failli tout abandonner

A quoi bond en vain lutter ?

Mais la vie reprend son court

La routine jour après jour.

Avec mon cœur toujours en déroute

Et mon esprit rempli de doutes.

Le 27 mars 2011

Mon esprit troublé

Vous avez semé le trouble dans mon esprit

Par des paroles simplement dites

Vous m’avez flattée, par des mots choisis

Que j’ai écouté, éblouie et attendrie.

Vous m’avez réconfortée simplement en ami.

Vous m’avez proposé votre épaule pour pleurer,

Si je me trouve en déroute et meurtri

Sans rien attendre, le cœur léger.

Pourtant je ne peux rien vous donner

Et vous ne m’avez rien demandé

Ou bien si un jour peut-être, qui sait ?

Vous avez dit « laissons faire le hasard » j’en suis troublé.

A vos yeux je suis belle

A vos yeux je suis exceptionnelle

Pourquoi moi  justement ?

Vous l’ignorez ? C’est troublant.

Vous avez découvert ce qui se cachait au fond de moi

Vous avez découvert ce qui me manquait

Vous avez compris ma souffrance

Vous m’avez offert votre présence.

Vous me portez, un certain respect

Que j’ai du mal à comprendre, mais ?

J’admire votre aisance et votre état d’esprit

Je suis peut-être berné qui sait aussi

Je me sens coupable de cette situation

Mais je suis étourdi aussi par ces attentions.

Je ne sais pas ou cela nous mènera

Peut-être nulle part, l’avenir nous le dira.

Le 24 mars 2011

Noël 2010

Oui c’est avec une immence joie que d’avoir vecu cette belle nuit

Une nuit ou nous avons encore vue des milliers d’étoilles scintiller

Dans les yeux de vos chers petits anges chéris

Tant de de joie et de bonheur dans nos cœurs illuminés.

Merci à vous tous nos chers enfants de continuer cette tradition

Qui nous font vivre encore ces moments avec beaucoup d’émotion

Voir que nous pouvons continuer à travers ces instants

De partager autant d’amour ensemble intensément.

C’était la belle nuit de Noel

La joie étendait son manteau brillant

Où nos chers petis trésors d’enfants

Levaient leurs yeux étincelant vers le ciel.

Avant de fermer leurs paupières

Nous ont fait éclairer nos cœurs de milles lumières.

Sous le regard de nos anges chéris

Le 26 décembre 2010

2 Ans déjà

Ma petite Maman 2 ans déjà que tu es partie

Et c’est comme si c’était hier

Quelques fois ma vie devient un enfer

2 ans et pourtant c’est ainsi.

La douleur au fond de moi

Est si forte et si intense .

J’aimerai tant être près de toi,

Et je n’ai que ton absence.

Tu as laissé un vide immense

Que rien ni personne ne peu combler

Je n’ai devant moi que ce silence,

Par cette abscence imposée.

J’ai mal Maman

Dès que je ferme les yeux

Tout mon corps devient douloureux

C’est insuportable Maman.

Aide moi à accepter cette vie.

Aide moi à vivre sans ta présence.

Tu es dans mon corps et mon cœur est meurti.

Aide moi à accepter ton silence.

Je t’aime tant Maman

26 06 2010

QUAND ARRIVE LE SOIR

Quand arrive le soir,

Mon cœur s’habille de noir.

Mon désespoir brise le silence,

Et s’empare de mon errance.

Mes yeux se brouilles de larmes,

Je n’arrive pas à baisser les armes.

J’ai mal dans ma peau j’ai mal dans ma chair.

Je plonge impuissante dans cet enfer.

Les sanglots jaillissent de ma gorge serrée.

J’évacue enfin ce trop plein de douleur.

Mon visage est inondée par mes pleurs,

Mais mon corps est enfin soulagé.

Je me laisse aller,

Dans le dédalle de mes pensées.

Tous s’embrouille tout se mélange.

Où puis-je te trouver maman mon ange ?

Que ne donnerais-je pour te retrouver !

Ne serait-ce même qu’un instant.

Dans un rêve, juste illuminé,

Par ta présence simplement.

J’ai beau forcer ce rêve mais rien n’y fait.

Tes images défilent inlassablement devant mes yeux.

Je te cherche en vain désemparée,

Et je m’endort épuisée mais sans toi dans mes cieux.

5 janvier 2010

Je n’ai pu en ce jour de fête

Exprimer ce qui est dans ma tête

Au-delà des mots qui traversent mon esprit

Au-delà de ceux qui m’envahissent aussi

Je ne peux prononcer ce que je ressens

Je ne peux aujourd’hui me mettre en avant.

Il y a tant d’amour que nous avons partagé

Tant de choses intenses ces années passées.

Des moments remplis de joies et de bonheur

Avec tant de chaleur dans nos cœurs.

Aujourd’hui tout est différent

Mais l’Amour est toujours présent.

Les mots dans ma tête ne cessent de résonner

Mais le silence s’empare de moi comme un boulet

Je ne peux exprimer ce que je ressens vraiment

Au-delà de l’Amour et de tous mes sentiments.

Pourtant malgré tout nous sommes là

Unis envers et contre tout ici bas.

Personne ne pourra nous désunir

Personne ne pourra avoir ce plaisir

Nous resterons à jamais plus forts et unis

Notre Amour est notre force notre paradis.

Où de la haut un ange nous souri !

C’est notre Maman chérie qui nous bénit.

Car Notre Amour est notre toison d’or

Enfermé dans un coffre fort.

Ce coffre fort est notre cœur

Et il fait notre bonheur.

Septembre 2009